• Papiou

       

     

    Ma Poupouille,

    Rappels toi, il y aura 7 ans mi novembre… Elisabeth et Christophe tes naisseurs me confiaient cette petite boule de poils puante....tu voyageas sur mes genoux mais seul ta tête dépassait du drap dans lequel je t’avais enrubannée, tellement tu puais ma fille.

    Papiou, ma poupouille, petite boule de poils, mon ourson…Dents tranchantes comme je t’appelais, tellement mes doigts se souviennent de toutes les fois ou tu y a planté tes minis crocs pour prendre la nourriture que je te tendais….ma poupouille.

    C’était hier non ? 7 ans c’est pas si loin non ?

    Dans la nuit de samedi à dimanche, c’était ton anniversaire, c’est aussi cette nuit là que je t’ai emmené chez le veto…torsion d’estomac.

    François a bien pris soin de toi, le matin après seulement quelques heures de sommeils il t’opérait, en prenant bien soin de la petite meute qui grouillait en ton ventre…

    Lundi mardi, je venais te voir, te porter un peu de câlins, de donner un peu d’amour, pour te montrer combien je t’aimais, et combien j’avais encore besoin de ma poupouille.

    Et puis ce matin, tout s’est écroulé, ton cœur s’est arrêté…

    Tu es partie… avec toi tes bébés mais au final, c’est super qu’ils soient avec toi, toi si maternelle, tellement maternelle que tu avais même élevé siswâne dit Nâno, petit ânon orphelin….tu l’avais pris sous ton aile, te faisant longuement téter les oreilles, lui faisant la toilette comme tu faisais avec tes chiots qui avaient alors un mois.

    Cette Papiou qui protégeât une mésange blessé entre ses pattes, des assauts de ses congénères.

    L’empathie prenait avec toi tout son sens.

    L’amour que tu portais à ta descendance, était sans limite d’age.

    Tu me laisses Betty-Boop chienne de tête exceptionnelle, Grippsous qui du haut de ses 14 mois te ressemble tellement.

    Papiou je te promet de prendre soins d’eux, tu emportes avec toi l’espoir d’avoir encore un ou deux chiens si exceptionnels comme tu savais si bien les faire.

    J’ai passé un petit moment ce matin avec toi chez le veto à pleurer toutes les larmes de mon corps, en serrant le tient déjà si froid.

    Je t’ai promis de te ramener à Payolle, tu sais là-haut où c’est si paisible, j’attends que tu me reviennes, et on y ira faire cette dernière rando ensemble, pour te «lâcher là-haut ».

    Je sais que tu étais unique, et que une poupouille comme toi ne recroisera jamais ma route, je te remercie de ces 7 ans partagés, de tout ce bonheur que tu as su me donner.

    Beaucoup de gens seront attristé par ton départ, car tu s’avais si bien t’accaparer les gens.

    Tes grognements vont me manquer, ma poupouille, t’aurais quand même pu m’accorder quelques années de plus, tu vois bien, t’en fais toujours qu’a ta tête.

    Papiou, ma fille, file, je sais qu’un jour on sera de nouveau réunie.

    Je suis fière d’avoir partagé tous ces moments avec toi.

    Merci ma fille


  • Commentaires

    1
    Nusky
    Mercredi 14 Septembre 2011 à 15:39
    Magnifique hommage à une superbe chienne!! Bon voyage papiou, et continue de là-haut à veiller sur ta musheuse!! Bon courage Ingrid!
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